27/07/08

Travail de Fin d'Etude (4)

Chapitre quatorzième : conditions matérielles et fins idéales.

On remarque une montée du désintérêt envers l’économie, et dans un même temps une montée de l’impatience quant à toute restriction d’ambition immédiates, et également une faible disposition à se plier à diverses nécessités économiques. Dans un même temps, les vertus qui se voient être les moins appréciées sont celles sur lesquelles repose la société individualiste : l’indépendance, la confiance en soi, l’aptitude à défendre ses opinions contre la majorité, la disposition à aider son prochain,…

Dans une société libre, notre liberté individuelle ne permet pas la poursuite d’un but unique, si ce n’est pour des guerres ou des catastrophes naturelles qui sont le prix à payer pour la conservation de la liberté permanente, même la lutte contre le chômage ne peut en être une, en effet, si elle mérite notre sollicitude, elle ne doit simplement pas absorber tous nos efforts à l’exclusion d’autres buts personnels. La réalisation de la plupart de nos espoirs dépend d’un progrès économique rapide, possible à la condition que la liberté de chacun soit respectée.

Chapitre quinzième : les perspectives d’un ordre international.

L’abandon du libéralisme du XIXè siècle a coûté cher aux relations internationales. Les conflits internationaux provoqués par des conceptions variables du planisme nous fait comprendre que aussi longtemps qu’un pays jugera libre d’employer tous les moyens qui semblent utiles à ses intérêts, aucune paix durable ne sera possible, et toute tentative d’instaurer un ordre international sera vouée à l’échec. Car il ne faut pas que les relations internationales, au lieu d’être des relations entre individus, ne deviennent des relations entre nations économiques et entités organisées. Il ne faudrait pas que la victoire contre le nazisme marque le début d’un monde où de nombreux nationaux socialismes, différents mais semblables du point de vue totalitaire et planiste, entreraient périodiquement en conflit les uns avec les autres.

Une majorité de la population pense qu’en laissant au peuple le choix de décider, la solidarité au niveau intérêt des classes ouvrières de tous les pays triompherait de ce qui sépare les classes dirigeantes, ce qui contribue notamment à faire croire à la possibilité de mettre en place une organisation internationale démocratique adepte d’un planisme économique centralisé. Or, on remarque une impossibilité fréquente des autorité planistes à régler des conflit dans un contexte national, qu’en serait il alors d’une organisation identique dans un contexte international, avec plus de mentalités divergentes ?

Par contre, il est vrai qu’une entité supranationale dont le but serait de simplement aider les peuples plus pauvres à la reconstruction ainsi qu’à l’élévation de leur niveau de vie, peut être utile à partir du moment où l’aide se limite à ça. Il n’est pas nécessaire de mettre en place un plan, ou d’intervenir d’une quelconque manière dans la gestion économique du pays, mais simplement d’apporter une aide.

La forme fédérale semble, pour le libéralisme, la plus légitime afin de permettre à des peuples différents de créer un ordre international sans mettre de bâtons dans les roues de leur désirs d’indépendance. C’est la seule manière plausible de mettre en pratique l’idéal de la loi sur un plan international et de tenter de conserver une paix mondiale.

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